Histoire de Courpière

Ville médiévale, COURPIERE s’est développée à partir de son Centre Bourg historique bâti sur une terrasse alluviale dominant la rivière.

L’implantation humaine dans la vallée étant difficile à défendre en des temps de guerres, famines et brigandage, la Ville va se construire sur une position défensive protégée par une motte castrale, puis par un château fort, le CHATEAU MORAND fortifié de remparts et les variations du nom de notre ville témoignent de son ancienneté : COSPETRA en 1031, COSPEIRA en 1055, CORPEIRA en 1095, CURTA-PETRE, CURTA PETRAE en 1257, VILLA CURTAE PETRE (cour empierrée, dallée) en 1387.

En 1130 l’ordre de CLUNY fonde un prieuré de Bénédictines qui agrandissent l’ancienne église carolingienne dont subsiste encore une archivolte datant du 9ème siècle.

Aux XVème et XVIème siècles la Ville se ceinture de solides remparts, ponctués de tours de garde et percés de 5 portes et COURPIERE devient « Bonne Ville d’Auvergne » par un décret royal de 1588.

Le Roi Henri IV accorde à la ville, en 1605, la création de 4 foires par an et d’un marché par semaine, foires et marchés qui se perpétuent tous les mardis et la Foire de la Saint Martin (3ème mardi de novembre) attire toujours de nombreux chalands…

C’est aux XVIIème et XVIIIème siècles que la Ville commencera à s’étendre au-delà des faubourgs, près de la rivière et du pont, extension urbaine qui s’accélérera , au siècle suivant, avec la construction d’un nouveau pont en pierre, de la voie ferrée LE PUY- THIERS et de la route nationale 906.

Avec le début de l’industrialisation utilisant la force hydro-électrique de la DORE et remplaçant les tanneries du Moyen Age se développeront les scieries, l’exploitation des eaux minérales du SALET et de LAYAT et se créeront de nombreuses entreprises : Sté TEILHOL (1er constructeur automobile à utiliser le moteur diesel) spécialisée dans les automobiles sans permis et les voitures Rodéo et Hoggar. – Sté COUZON (Orfèvrerie) – TRES BIEN (confection) – CELTA (cartonneries)…

Capitale de la fraise COURPIERE exportait 200 tonnes de ce fruit en 1960 : culture malheureusement aujourd’hui abandonnée.